REFORME DES RETRAITES Les policiers municipaux en total désaccord !
Le gouvernement ne respecte pas les femmes et hommes qui sont en charge de la sécurité des citoyens. Voici les détails.
Travailler jusqu’à deux ans de plus pour rien de plus…
Fin de non-recevoir à la demande de bonification du 1/5ème pour les catégories A et B…
Non prise en compte de l’ISMF dans le calcul des droits à pension…
Voilà la sauce avec laquelle le gouvernement va dévorer les policiers municipaux !
Le projet gouvernemental de réforme des retraites a un gout amer pour les collègues policiers municipaux et gardes champêtres !
Non seulement il n’attribue pas la bonification du 1/5ème dont jouissent les sapeurs-pompiers ainsi que les policiers nationaux et gendarmes, mais en plus il ne reconnait pas la catégorie active pour les catégories B et A.
Alors que ce même gouvernement augmente les prérogatives des policiers municipaux et gardes champêtres avec notamment la loi sur la sécurité globale et bientôt la LOPMI.
Alors que les chefs des circonscriptions de police engagent les policiers municipaux sur des missions relevant de la compétence de la police d’Etat préemptant ainsi des effectifs municipaux.
Le gouvernement reste aveugle à l’engagement et à l’augmentation des risques qu’encourent les agents quotidiennement
Et quid de notre capacité physique de combattre la délinquance lorsque l’on a plus de 60 ans ?
Dans un contexte où les Maires peinent à recruter (plus de 4 000 postes sont à pourvoir) avec une attractivité du métier en berne toute catégories confondues, la CFDT considère qu’il est d’une impérative nécessité de porter l’attention et le respect que méritent les femmes et les hommes qui contribuent à la sécurité de leurs concitoyens. Les policiers municipaux et gardes champêtres subissent la même pénibilité que leurs homologues de l’État en termes de risques, de travail en horaires atypiques et les week-ends et jours fériés.
Face au mépris affiché par ce gouvernement, la fédération interco CFDT appelle tous les agents à se mobiliser massivement dans les jours qui viennent pour exprimer dans la rue, leur colère.