funéraires

La CFDT milite pour les salariés des entreprises privées et pour les agents publics du secteur des services funéraires.

Salaires minima hiérarchiques dans les services funéraires

La CFDT et le funéraire en France : qui sont les acteurs du funéraire ?

Le secteur funéraire compte plus de 2 000 entreprises et 24 000 salariés sous convention collective des pompes funèbres.

95% des entreprises du funéraire relèvent du droit privé et 85% comptent moins de 10 salariés.

Le funéraire, ce sont aussi des agents communaux, qui travaillent dans les mairies qui gèrent encore cimetières, pompes funèbres municipales et crématoriums.

On note également un regain du nombre de sociétés d’économie mixte (SEM) et de sociétés publiques locales (SPL), dont le pilotage est assuré par des « directoires » ou des « directions » désignés par les élus.

Que milite la CFDT pour les salariés et les agents du funéraire ?

La CFDT est implantée dans les grandes entreprises. Pour autant, les représentants syndicaux CFDT n’oublient ni les TPE-PME ni les agents publics qui font face aux mêmes réalités professionnelles.

La CFDT milite pour une modernisation du secteur funéraire, loin des schémas archaïques de l’époque du monopole communal, favorisant des modes de gestion respectueux à la fois des salariés et des familles.

La CFDT est force de proposition au Conseil National des Opérations Funéraires (CNOF).

Si vous n’avez pas de présence syndicale dans votre entreprise, contactez-nous sur le site cfdt-services-funeraires.fr

Quel dialogue social dans le secteur du funéraire ?

Bien que la part du public dans le marché funéraire est estimé à environ 8%, les acteurs publics refusent depuis des années de participer aux négociations de branche et aux Commissions Mixtes Paritaires alors qu’ils prétendent être les seuls acteurs vertueux et transparents du marché funéraire…

Tout ceci représente un vrai défi d’implantation et de développement pour la CFDT au regard des problématiques de précarité de l’emploi (intermittents, CDD, intérim…), de conditions de travail (risques psychosociaux, risques physiques, respect des règles d’hygiène et de sécurité…) et de construction du dialogue social.

Rappels historiques des services funéraires

Jusqu’en 1905 l’organisation des funérailles dépendait de… l’Église !

Suite à la loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905, cette organisation était sous monopole communal. Jusqu’en 1993, les communes pouvaient donc gérer l’organisation des obsèques directement à travers une régie municipale, le concéder par voie de délégation ou, plus rarement, le laisser libre.

En 1993, la loi a mis fin au monopole communal du service des pompes funèbres.

Depuis cette date, chacun est libre de choisir l’entreprise funéraire qui réalisera les obsèques.

Devenu dés lors véritable marché concurrentiel, le « service extérieur » des pompes funèbres est assuré par des acteurs privés ou des acteurs publics (régie, SEM, SPL, etc.) titulaires d’une habilitation délivrée par les préfectures.

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